Fonds de tiroir

Promenade électorale dans les communes genevoise avant le premier tour des élections municipales : 
A Troinex, commune toute de droite (l'«Entente» détient les trois sièges de l'exécutif et entend bien continuer), les Verts libéraux et la Liste commune contestent cette exclusivité. Un culot qui a peut-être sa source dans le presque doublement de la population en cinq ans.
En Ville de Genève, on note la rematérialisation d'un Conseiller municipal PLR virtuel et candidat LJS réel : Simon Brandt, réélu il y a cinq ans comme Conseiller municipal PLR mais absent du Conseil pendant cinq ans sans pour autant en démissionner, ce qui a privé le PLR d'un siège (et de 10'000 balles par an -la part des jetons de présence prélevés par les partis). Après quoi, Simon Brandt, maudétiste de la première heure, a rejoint «Liberté et Justice Sociale» (le parti de Maudet, donc). Et si LJS obtient le quorum, ce qui est vraisemblable (sans être garanti), Simon Brandt réapparaîtra au Conseil municipal. Sous une autre étiquette. On s'en réjouira pour lui. Et on ne doute pas que le PLR partagera cette réjouissance.

A propos de l'«intelligence artifi-cielle» (laquelle est bien plus artificielle qu'intelligente, puisqu' après tout elle se contente de traiter toutes les informations déjà dispo-nibles), il convient de rappeler que c'est une calamité énergétique. Pour boulotter l'information disponible (laquelle augmente forcément cons-tamment), elle a besoin de hangars à données («data centers») énergivores, d'infrastructures considérables, de mé-taux rares pour les semi-conducteurs, d'eau pour réfrigérer ses data centers. Au niveau mondial, l'IA absorbe déjà autant d'électricité que tout le Japon (124 millions d'habitants). Et va en absorber de plus en plus. Et de plus en plus d'eau: quand on pose vingt questions à ChatGPT, elle consomme un demi-litre d'eau.   Et même si l'IA chinoise, DeepSeek, est moins énergi-vores que ses condurrentes, comme elle va les pousser à une concurrence effrénée, elle va aussi les pousser (et se pousser elle-même) à renforcer ses moyens, à multiplier ses data center, à consommer encore plus de métaux rares, d'eau, d'électricité... Mais bon, on peut au moins lui demander, et nous demander à nous-mêmes si on a vraiment besoin d'elle... On lui a posé la question, à l'IA chinoise: «pourquoi ai-je besoin de l'intelligence artifi-cielle ?» et elle nous a répondu ça:
«L'intelligence artificielle (IA) peut vous être utile pour plusieurs raisons :
Automatisation des tâches : L'IA peut gérer des tâches répétitives ou comple-xes, vous faisant gagner du temps et des efforts.
Analyse de données : Elle peut traiter et analyser de grandes quantités de données pour en extraire des insights précieux.
Personnalisation : L'IA peut adapter des services ou des recommandations à vos besoins spécifiques (par exemple, Netflix, Spotify).
Amélioration de la productivité : En assistant dans la prise de décision ou en optimisant des processus.
Innovation : Elle ouvre de nouvelles possibilités dans des domaines comme la santé, l'éducation ou les transports.
En bref, l'IA est un outil puissant pour simplifier, optimiser et enrichir votre quotidien»
Et on est priés d'y croire. Comme naguère aux pensées du Président Mao. Dont on a retrouvé un exemplaire chez un bouquiniste. On va vous en balancer une régulièrement, de ces pensées. Et demander à l'IA chinoise ce qu'elle en pense.

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