Brèves de comptoir
L'AVIVO, qui rappellait que trois membres de son comité se présentent au Conseil municipal de Genève (la Verte Laurence Corpataux, le Vert Marc Dalphin et le Vertlibéral Yves Herren), encourageait ses membres «à aller au-delà des programmes et promesses électorales en réfléchissant au comportement passé des partis et des élu-e-s. Ont-ils soutenu les initiatives pour améliorer les conditions de vie des seniors ou les ont-ils refusées et combattues? Ont-ils combattu les discriminations liées à l'âge (âgisme) ou, au contraire, les ont-ils favorisées ? Ont-ils soutenu les projets visant l'amélioration des conditions écono-miques et sociales, particulièrement pour les seniors vivant le plus chichement? Ont-ils appuyé les actions de l'AVIVO en faveur des seniors ? Ces questions peuvent guider un choix éclairé». En effet. Et par exemple, les Verts libéraux (et le Centre, avec qui ils font liste commune) recom-mandaient d'accepter la réforme de la prévoyance professionnelle soumise au vote le 22 septembre dernier, et que l'AVIVO invitait à refuser... En re-vanche, les Verts libéraux recomman-daient, comme l'AVIVO, d'accepter la 13e rente AVS que le Centre recom-mandait de refuser... Le choix est éclairé, certes, mais des fois la lumière clignote un peu...
L'Office cantonal genevois de la statistique annonce qu'en 2024, le parc de voitures immatriculées à Genève a baissé (de 0,3 %). Il baisse d'ailleurs chaque année depuis huit ans. Le taux de motorisation est passé de 448 voitures pour 1000 habitants en 2016 à 405 en 2024 et l'entreprise de partage de bagnoles Mobility Genève a franchi le barre des 20'000 abonnés. Des nostalgiques du Salon de l'Auto en organisent à Genève, pour trois jours, un modèle réduit: «autoXpérience». Une initiative de la section genevoise de l'Union profes-sionnelle suisse de l'automobile, qui veut en faire un «salon militant pour défendre la voiture». Il n'y aura que 200 modèles de voitures exposés, de trente marques, et les organisateurs attendent (et sans doute obtiendront) 10'000 visiteurs (soixante fois moins que l'ancien Salon), mais c'est pour la cause: «On comprend que les autorités souhaitent bannir l'automobile de l'hypercentre, mais il faut aussi se souvenir qu'elle est une nécessité pour certains et un symbole de liberté pour d'autres». Alors, oui, elle est une nécessité pour les 15% d'automobi-listes contraints, qui, s'ils ne pou-vaient plus se déplacer en bagnole seraient privés d'un droit fonda-mental (celui précisément de se déplacer). Ceux-là, personne ne propose de leur interdire de se déplacer en bagnole. Restent les autres, les 85 % d'automobilistes qui pourraient se déplacer autrement et s'y refusent. Par paresse, par confort, par habitude... Ou parce qu'ils font de leur bagnole un «symbole de liberté«». De quelle liberté au juste? celle de s'entasser dans les embouteillage (provoqués par eux-mêmes)? celle de parasiter l'espace public? celle de le miter de parkings et d'autoroutes? Faut consulter, les gars...
Vous avez raté la possibilité d'acheter la
propriété de Zep, la campagne Masset? Pas de regrets, une
autre occasion en or vous tend les bras à Vandoeuvres: une
maison de maître du 19e siècle, de 2200 m2, de 30 pièces (dont
12 chambres et 11 salles de bain) avec un terrain de sept
hectares., une orangerie, une maison pour le person-nel, une
piscine, plusieurs garages et écuries. Il ne vous en coûtera
qu'entre 80 et 100 millions de francs. Bon, évi-demment, elle
a un défaut, la maison: elle est à Vandoeuvres, et c'est un
peu le trou du cul du monde... mais c'est un trou doré sur
fesse, quand même...
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