Brèves de comptoir

 Les media étaient invités le 12 juin à visiter le nouveau centre fédéral d'asile du Grand Sacconnex, à côté de l'aéroport, avec vue directe sur les pistes pour bien signifier aux futurs «résidents» qu'ils ne sont là qu'en attente d'expulsion. Ben les media ne visiteront pas le CFA, la visite a été annulée par le Secrétariat d'Etat aux migrations, sous prétexte de «menace sécuritaires sérieuses». Les «portes ouvertes» (une antiphrase pour un centre de stockage des immigrants à renvoyer...) et le bouquet de fin de chantier du CFA avaient déjà été annulés en mai, plus de 6700 personnes ont signé. une pétition contre l'«école_prison» et le SEM n'«exclut pas d'éventuels actes de violence contre le site» et pleurniche en crocodile sur le «climat de tension, contraire aux valeurs de respect mutuel et de dialogue» -y'a pas à dire, c'est un beau projet que la Confédération a réalisé là et que la capitale mondiale des droits humains n'a pas empêché.

Plus de 60% des femmes suisses ne se considèrent pas comme féministes, selon une étude de MIS Trend, qui a interrogé environ 1400 femmes. On note cependant de profondes dif-férences de positionnement selon les  générations, le bord politique et la région linguistique. Chez les plus jeunes, supposément «plus engagées», l'adhésion au féminisme ascende à 47% (contre 38 % entre 30 et 44 ans, 32% entre 45 et 59 ans et 39% dès 60 ans. Mais tous âges confondus, les femmes de gauche sont 61% à se considérer comme féministes, contre 29 % des femmes de droite. Et si seulement 33 % des meufs tudesques se revendiquent féministes, elles sont 50% des Romandes à se revendiquer comme telles. Bref, comme a presque chanté Jean Ferrat, «Le poète a toujours raison, qui voit plus loin que l'horizon: la jeune femme romande de gauche est l'avenir de l'homme». Sauf, évidemment, s'il est aléma-nique et de droite. Et vieux.

«VG Mag», le journal des collabo-rateurs et collaboratrices de la Ville de Genève nous apprend qu'ils peuvent découvrir d'autres services que ceux où ils travaillent. Et qu'ils pourront ainsi découvrir en septembre au cimetière des Rois le service des pompes funèbres, cimetières et crématoires. Pour se préparer une fin de retraite ?

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