Brèves de comptoir

 En 2024, 4751 bébés sont nés de femmes résidant dans le canton. Parmi les 2332 bébés filles, les prénoms Emma, Olivia et Rose dominent. Du côté des 2419 bébés garçons, les prénoms les plus populaires sont Noah, Gabriel et Léo. Parmi les 273'360 femmes résidant dans le canton, les prénoms Maria (9077 personnes), Marie (2393 personnes) et Ana (2 048 personnes) sont les plus courants. En compa-raison, le trio des prénoms les plus courants pour les bébés filles nées en 2024 représentent dans l’ensemble de la population 930 personnes pour les Emma, 622 pour les Olivia et 376 pour les Rose. Parmi les 256'886 hommes, José (2979 personnes), suivi de David (2690) et de Daniel (2480) sont les plus nombreux. Bonne nou-velle: les Kevin se raréfient. Les pré-noms des bébés garçons les plus courants en 2024 correspondent dans l’ensemble de la population à 584 personnes pour les Noah, 1232 pour les Gabriel et 526 pour les Léo.  Les prénoms donnés aux nouveaux-nés diffèrent sensiblement des prénoms les plus fréquents portés par la population genevoise dans son ensemble, constate l'Office cantonal de la statistique, pour qui «cette différence illustre une évolution générationnelle et l’influence de la diversité culturelle liée, entre autres, à l’immigration». Et la diversité, c'est pas le «grand remplacement», c'est la «grande addition», le grand mélange... On remplace pas, on ajoute. D'ailleurs, on peut pas dire que les prénoms les plus populaires l'année dernière soient particu-lièrement exotiques. Y'en a même des bibliques, c'est dire...

Rémy Pagani a reçu un soutien inespéré à sa candidature au Conseil d'Etat, lors de l'élection complémen-taire de fin septembre : le soutien du Tribunal de police, qui l'a condamné à vingt jours amende à 150 balles par jour, pour violation de domicile parce qu'il avait, en mars 2023, avec des camarades, pénétré dans un immeuble de la vieille-ville (le 16, Grand-Rue) laissé par son propriétaire (la société Burval, en liquidation) dans un véritable état de délabrement et d'insalubrité, et y avait participé à quelques travaux de rénovation symbolique. L'immeuble dans lequel l'ancien Maire de Genève et ses camarades avaient pénétré (d'où la violation de domicile) était dans un état de dégradation calamiteux depuis des années, sans que le propriétaire n'y ait fait quoi que ce soit pour y remé-dier. L'action condamnée en la per-sonne de Pagani par le Tribunal de Police était une réponse à ce «laisser pourrir» du propriétaire. Et sa con-damnation renforce le discours du condamné face aux pratiques de pro-priétaires laissant leurs biens pourrir parce que les réhabiliter leur oûterait trop cher, alors même qu'ils ont l'obligation légale d'entretenir leurs biens. Mais miracle: depuis l'action de mars 2023, les quelques locataires restant dans l'immeuble ont été relogés et des travaux ont commencé... C'est Pagani qu'il aurait fallu envoyer à Washington avec Keller-Sutter négo-cier avec les Amerloques une baisse des taxes douanières, pas Parmelin...

Selon une enquête de Comparis.ch, près de 40 % de la population suisse présenterait des «signes évidents de dépendance, parfois prononcée, au smartphone». Ce que n'importe lequel ou laquelle d'entre nous peut constater dès qu'il ou elle entre dans un bus ou un tram. Seul.e.s 23 % des participant.e.s au sondage disent qu' ils n'auraient aucune difficulté à se passer de leur portable, mais les jeu-nes, les Romands, les citadins y parviendraient moins que les autres,. Bon, romand et citadin on est. Mais heureusement, on est vieux. Et même, on a encore un téléphone fixe et filiaire. Mural, en plus...



Commentaires

Articles les plus consultés