Brèves Troubles
Le 30 novembre, à Vernier, on élira le Conseil municipal Après que l'élection du Conseil municipal le 23 mars dernier ait été annulée sur le lourd soupçon de fraude : des candidats et des candidates avaient été massivement ajoutés sur les listes du parti maudétiste «Liberté et Justice Sociale». Les partis verniolans ont donc dû redéposer des listes pour la nouvelle élection du Conseil municipal (celle du Conseil administratif au printemps dernier a été validée). Et sur ces listes, on ne trouvera pas deux des trois candidates du printemps qui avaient été portées par des votes LJS, au point de faire de meilleurs résultats que les têtes de liste (les candidats au Conseil administratif) de leurs partis respectifs (en l'occurrence le PS et le PLR). Mais on se demande si elles ne vont pas se retrouver sur une autre liste, celle du MCG, spécialiste du recyclage des invendus politiques. Le MCG avait d'ailleurs sauté sur l'occasion de l'annulation de l'élection du Conseil municipal de Vernier, pour demander aussi celle de l'élection du Conseil administratif (qui a vu un nouvel échec de son candidat obsessionnel, Thierry Cerutti), la Chambre Constitutionnelle ayant rejeté la demande. Il a donc porté l'affaire devant le Tribunal fédéral. Argument du recourant : les bulletins de vote pour le premier tour de l'élection du CA étaient dans la même enveloppe que ceux pour l'élection du Conseil municipal, avec une carte de vote valable pour les deux élections. Donc si on a pu frauder pour l'une, on a aussi pu frauder pour l'autre. Or si la fraude est quasiment avérée pour l'élection du CM, rien n'indique qu'il y en ait une pour celle du CA. De plus, même si tous les bulletins suspects pour l'élection du CM avaient contenu un vote pour celle du CA, le résultat de celle-ci aurait tout de même donné les trois sortants (finalement élus) en tête. Bref, le recourant a fait recours au TF contre le rejet de son recours cantonal. Après quoi, si le TF le déboute, il lui restera toujours la Cour européenne des droits de l'Homme. Ou le jugement de Dieu, s'il y croit.
Du côté de «Liberté & Justice sociale», lourdement suspectée d'être à l'origine des fraudes probables, on s'interroge : doit-on participer à l'élection du 30 novembre ou s'en abstenir pour éviter de se retrouver bouc émissaire, tête de turc et cible des accusations de tous les autres partis. Le directeur de la campagne pour les Municipales annulées, Laurent Seydoux a beau assurer qu'aucun mot d'ordre de captation des suffrages n'avait été donné par le parti, et dénoncé «des attitudes et des comportements qui n'étaient pas corrects» et promis de «faire le
Lundi, La droite et l'extrême-droite du Conseil municipal, nouvellement majoritaires ensemble, ont refusé les comptes 2024 de la Ville de Genève, alors qu'ils sont, comme les années précédentes, bénéficiaires. Bon, c'est une posture impuissante, puisque les comptes n'ont pas besoin d'être acceptés par le Conseil municipal, ils ont juste besoin d'être validés par le Conseil d'Etat, et le seront s'ils sont exacts et sincères. Donc, le refus des comptes par le Conseil municipal n'a strictement aucune importance. En fait de «signal politique« », c'est un pet dans l'eau. ça fait des bulles, mais pour parler comme Chirac, on dira que ça nous en touche une sans secouer l'autre. ménage», l'enthousiasme de la base n'est pas au rendez vous, malgré l'envie de l'ex-candidat au Conseil administratif et tête de liste au Municipal, Djawed Sandgel, de repartir au combat. Proprement, cette fois-ci ?
Commentaires
Enregistrer un commentaire