Brèves de comptoir
Selon la société «NewGuard», les «chatbot» des IA occidentales (Chat GPT, Smart Agent, Grok, Pi, Le Chat, Copilot, Meta AI, Perplexity Gemini ou Claude) sont infestés par la désinformation russe d'un réseau «Pravda» (la nostalgie est toujours ce qu'elle était) qui a publié rien qu'en 2024 3,6 millions de faux articles qui vont atterrir dans les données traitées par les IA «occidentales», qui vont les considérer comme des données fiables et les utiliser pour produire leurs propres contenus. Selon «NewGuard», les principaux «chatbot» répétaient dans 33,55% des cas les faux récits de «Pravda» (on dirait l'«Huma» parlant du «titisme» en 1948), refusaient de répondre dans 18,22 % des cas... et n'apportaient un éclairage crédible que dans 48,22 % des cas. Et sept «chatbots» sur dix ont directement repris des articles de «Pravda». Le directeur du «Center for Digital Trust» de l'EPFL, Jean-Pierre Hubaux rappelle que «les chatbots n'ont évidemment ni bon sens ni esprit critique». Donc s'ils prennent de la désinformation en entrée, ils vont (en) fournir( à la) sortie». C'est en effet aussi simple que ça. Et ça explique pourquoi l'administration américaine trumpisée, en l'occurrence le «Natio-nal Institute of Standards and Technology» a adressé aux scientifi-ques de l'Institut américain de sécurité de l'Intelligence Artificielle des instructions supprimant les mentions de la sécurité de l'IA, de l'«IA responsable» et de l'«équité de l'IA» dans les compétences qu'on attend d'eux. Des fois qu'ils auraient des doutes sur l'intelligence naturelle des hérauts du trumpisme, à commencer par celle de Trump lui même. Bon, c'est vrai qu'avec l'IA chinoise DeepSeek qu'on utilise on sait à qui on a affaire, et comme elle épate les experts qui lui trouvent «une capacité de raisonnement stupéfiante», qu'en plus elle est gratuite et qu'elle est disponible en «open source» on l'utilise, vu que comme on ne reçoit plus ni «Pekin Informations» ni «La Chine en construction» ni «Scientia Sinica», on sait plus quoi penser.
Les tripatouillages électoraux vernio-lans, qui concernent au moins 4 % des bulletins valables (mais à Meyrin aussi, LJS a récolté plus de bulletins modifiés que de bulletins compacts sans que l'élection du Conseil muni-cipal ait été annulée), ont poussé des députés du Centre (principale victime de la fraude, puisqu'elle l'aurait privé de trois sièges et l'aurait exclue du Conseil municipal tout en accordant trois sièges de trop à LJS) à déposer une motion au Grand Conseil de-mandant un renforcement des garan-ties de sécurité du vote par corres-pondance, utilisé par 95 % du corps électoral actif, mais sans garde-fous contre les fraudes (la Chancellerie ne s'assure pas que les cartes de vote accompagnant les bulletins sont bien signées par celui ou celle à qui elles ont été adressées), contrairement au bon vieux vote à l'urne dans le local de vote, où des documents d'identité doivent être présentés et vérifiés pour pouvoir voter, et où c'est, physique-ment, le votant qui effectivement vote. C'est dans les vieilles marmites électorales qu'on fait les bonnes élections, et on pourrait sans doute sans grand dommage en revenir à ce système comme mode unique, avec des scrutins au local de vote du quartier, et un local de vote central pour des votes anticipés la semaine précédant le clôture du scrutin. Et l'entrée du local de vote, pour faire signer des réfé-rendums et des initiatives, c'est quand même le lieu idéal : n'y passent que des gens qui peuvent signer...


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