Fonds de tiroir
Toute la droite sauf le MCG, entraîné dans le soutien au projet par Yasmine Menetrey (qui en avait eu l'idée et nous l'avait soumise lors d'un voyage de commission à Berne, avant de devenir une propostion formelle au Conseil municipal), avait combattu l'achat de la Cam-pagne Masset par la Ville. Pourtant, la proposition de cet achat, acceptée par le Conseil municipal et contre laquelle UDC, PLR, et Centre avaient lancé ou soutenu un réfé-rendum, avait été cosignée par des élues et des élus de ces mêmes partis, aux côtés de socialistes, de Verts d'élu..s d'Ensemble à Gauche et évidemment, du MCG yasminisé. On s'autorisera donc à les saluer, ces dissidents et dissidentes de la droite, co-signa-taires du projet de déli-bération pour l'achat de la Campagne Masset se retrouvant dans le camp des vainqueurs de la votation ratifiant cet achat: Florence Kraft-Babel, Pascal Altenbach, Jean-Luc von Arx et Alain Miserez. Et on en profitera pour se saluer nous-mêmes, à gauche, Pascal Holenweg, Livia Zbinden, Christian Zaugg et Salma Selle, cosignataires aux côtés de Yasmine Menétrey de la proposition ratifiée par le peuple.Vive nous !
Ce sont les offices statistiques genevois (OCS) et français (INSEE) qui nous le disent: début 2024, le Territoire franco-valdo-genevois (Genève, Vaud, Ain, Haute-Savoie) compte plus de 2,9 millions d’habitants. La croissance démographique est depuis 1999 supérieure à celles observées en Suisse, en Auvergne-Rhône-Alpes et en France métropolitaine. Ce territoire compte 1,5 million d’emplois, dont six sur dix sont localisés en Suisse. L’emploi progresse plus côté suisse que côté français mais le chômage tend à augmenter sur l’ensemble de la zone. A l'intérieur du territoire franco-valdo-genevois, celui de la Grande Genève comptait déjà plus d’un million d’habitants en 2022 et sa croissance démographique se poursuit, particulièrement dans la zone d’emploi du Genevois français et dans le district de Nyon où elle s'accom-pagne d’une hausse du nombre de logements plus importante qu’à Genève. Dans le Genevois français, plus d’un actif en emploi sur deux travaille en Suisse, principalement dans le canton de Genève. Durant la période 2016-2022, le nombre d’actifs transfrontaliers a progressé plus vite que par rapport aux cinq années précédentes, et les ménages trans-frontaliers du Genevois français ont un niveau de vie comparable à celui des habitants du canton de Genève et nettement supérieur aux non-trans-frontaliers. Voilà, on vous dit ça, c'est juste histoire d'alimenter nos con-versations de bistrot avec des copains èmecégistes. Parce que ouais, on en a. Pas des masses, mais on en a.
Selon la dernière étude sur les transports dans la Grande Genève, les «grands Genevois» seraient mûrs pour un changement dans leurs habitudes de mobilité. Ainsi, 54% des frontaliers seraient prêts à renoncer à la voiture si une offre de transports publics et de mobilité douce efficace leur était proposée. Côté suisse, la transition de la mobilité aurait en grande partie été faite: les résidents suisses qui con-tinuent à utiliser leur voiture alors qu'ils pourraient s'en passer (on ne parle donc pas des personnes à mo-bilité réduite) sont essentiellement ceux qui n'ont jamais eu l'intention de cesser de l'utiliser. Même si cela leur coûte trois fois plus cher que les transports publics... et quinze fois plus que le vélo. Mais bon, allez faire boire des ânes qui n'ont pas soif...
Plus d'un Suisse sur quatre renonce à des soins dentaires pour des raisons financières mais un.e Genevois.e sur deux n'en a rien à foutre: l'initiative socialiste pour accorder aux béné-ficiaires de subsides d'assurance-ma-ladie un chèque de 300 francs à valoir pour des consultations chez un den-tiste ou un hygiéniste a échoué sur le fil dentaire pour 144 voix, moins que le nombre de bulletins frauduleux ayant sans doute entaché l'élection du Conseil municipal de Vernier... d'ailleurs, la gauche a demandé un recomptage des voix. Dans tout le canton, pas seulement à Vernier.


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